Recette du kéfir de fruits
Rebelle-Santé
Le kéfir est une boisson ancestrale venue des pays de l'Est qui s'est longtemps transmise de génération en génération.
On attribue la longévité des habitants du Caucase (qui vivent jusqu'à 110 ans, dit‑on !) à la consommation régulière de kéfir. Les grains sont en réalité un mélange de levures et de bactéries, ce qui donne une boisson fermentée, une boisson « vivante » qui, si vous ne la mettez pas au réfrigérateur, continue à fermenter.
Cette boisson est considérée comme un véritable « probiotique », amie des intestins, de la peau et du système immunitaire. Toute la famille peut en consommer.
Des chercheurs ont montré son intérêt dans la prévention de certains cancers, les douleurs d'estomac (en effet, nous avons eu des témoignages de lecteurs), les affections pulmonaires... II possède un léger effet laxatif qui s'atténue au fil des jours.
La doctoresse d'une lectrice (atteinte de colite importante) lui a conseillé de manger les grains frais en plus de la boisson pour refaire la flore intestinale. Cette femme médecin a été soignée dans son enfance par son père, également médecin homéopathe, avec du kéfir et des grains qu'elle mangeait, car elle a une intolérance au gluten. Elle n'a jamais été malade à cause des grains, au contraire. Il est préférable de les manger (frais) en dehors des repas car ils sont bourratifs et coupent l'appétit.
Vous venez de recevoir des grains secs de kéfir de fruits
Pour les réactiver, il est préférable de les réhydrater progressivement :
D'abord les couvrir d'eau tiède et sucrée, les laisser reposer puis le lendemain les couvrir à nouveau d’eau sucrée et ainsi de suite.
Au bout de 3 ou 4 jours, on peut faire la préparation.
Au début, il est préférable de mettre tous les grains réhydratés dans le bocal, à chaque fois que vous ferez la recette jusqu’à ce qu’ils se multiplient de façon visible. Entre chaque préparation, certaines personnes ne rincent pas les grains et ceux-ci prolifèrent bien, d’autres au contraire rincent à chaque fois et sont aussi satisfaites du résultat. Pour filtrer, on peut utiliser un filtre à café permanent.
Si les grains ne se multiplient pas, il est possible d'augmenter les doses de sucre. Tester si besoin tour à tour, le sucre blond, sucre bio rapadura, sirop d'agave ou sucre en poudre Doré de canne de la marque Saint Louis (selon témoignages lecteurs). L'eau semble jouer aussi un rôle : les grains de kéfir « morts » d'une lectrice ont pu faire l'objet d'analyses.
Conclusion : les grains de kéfir ne se multiplient pas bien si l'eau du robinet ou de source n'a pas un pH supérieur à 7. C'est le calcaire qui nourrit. Des lectrices ont constaté que les grains se multipliaient bien avec de la Badoit (environ 1 bon verre pour 1 litre d'eau) ou ½ cuillerée à café de bicarbonate pour 1 l ½ d'eau ou emploi de l'eau Courmayeur ou marque Ste Anne (chez Lidl).
D'autres encore utilisent l'eau du robinet (décantée quelques heures au réfrigérateur pour permettre l'évaporation du chlore). On peut verser l'eau sur les grains, en levant haut le pichet pour faire plein de bulles. Il est possible aussi de conserver la préparation à l'abri de la lumière et à température ambiante (18-20°). Lumière ou pas de lumière, chacun a sa recette, à vous de tester...
Et attention au lavage du bocal au lave-vaisselle, les grains peuvent ne pas apprécier (cause produit utilisé).
Recommandations d'un lecteur :
Lorsque l'on n'a jamais bu de kéfir, il est préférable de faire un démarrage lent, de manière à habituer l'organisme : les 8 premiers jours, prenez un verre le matin ou l'après-midi. Puis pendant environ 12 jours, passez à 2 verres par jour. Au-delà de 20 jours, vous boirez la quantité qui vous convient et qui vous apporte un mieux-être.
Les effets laxatifs du kéfir s’estompent au bout de quelques jours. Il faudrait donc, si on voulait en bénéficier le boire 36 à 48 heures maximum, après avoir mis ensemble tous les ingrédients. À chacun de voir la quantité à boire qui lui convient. Si on est diabétique, il vaut mieux commencer par boire un demi-verre par jour et observer si cela convient à son organisme avant d’augmenter éventuellement la dose.
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